Fedora Silverblue
Cette distribution Linux, n'est pas basée sur Debian comme Ubuntu, ni sur Arch comme EndeavourOS mais sous RedHat.
Redhat fait partie des distributions historiques.
Que nous en a dit Maeglin dans sa présentation ?
Fedora Silverblue un OS permanent, qui a été lancé il y a 2 ans.
Mais sa particularité est que l'on ne peut rien toucher. On ne peut pas, par exemple, installer de programmes.
Quel est alors son intérêt?
Sa sécurité et donc sa facilité de maintenance : c’est génial, car le système n’est jamais touché.
Cet OS utilise Flatpack (et non Snap comme dans le cas d'Ubuntu Unity) :
Aucune librairie installée , tout est uniquement en container.
Il y a malgré tout des mises à jour (comme tout OS), mais uniquement en ligne de commande.
Ce qui fait la stabilité et particularité de cet OS, c'est qu'au lieu d’avoir une seule partition root (racine), il y en 2.
Une active et une inactive ou se fait la mise à jour.
Le système switch alors de partition.
Sécurité et stabilité, c'est top.
C’est un réel changement par rapport à ce qui existait
Le système n’est jamais touché.
Si un problème est rencontré avec le système récemment mis à jour, on peut revenir en arrière, sur l'ancien système qui a été préservé. Il ne sera supprimé qu'à l'occasion d'une nouvelle mise à jour.
Cet OS est beaucoup utilisé en entreprise.
La Toolbox de cet OS permet de créer dans votre terminal des machines virtuelles.
Pour des développeurs, c'est génial, car pas besoin d’un gros logiciel de virtualisation.
Techniquement, c'est une prouesse fantastique.
Cela va sans doute se répandre car c'est une énorme avancée technique.
Que rajouter ?
"La distribution Fedora Silverblue repose donc sur deux concepts généraux : une base inaltérable et des conteneurs."
"Cette base inaltérable (immutable en anglais) vient de la manière dont est géré le système proprement dit. Contrairement à la version classique de Fedora, Silverblue ne présente pas une collection paquets RPM s’installant les uns à la suite des autres. La base est en fait une image uniforme et cohérente copiée sur le disque de la machine pendant la phase d'installation (depuis une ISO), puis paramétrée en fonction du matériel et des choix de l’utilisateur."
"Gros avantage de la méthode : la fiabilité et la sécurité. L’image système est en effet, en lecture seule et ne peut donc être modifiée. Si d’aventure le processus de mise à jour échouait, il n’y aurait pas d’impact sur Silverblue puisque les opérations s’effectuent sur une copie, à part. En outre, on peut facilement revenir à l’état antérieur de la machine. Inconvénient bien sûr : les modifications ne seront prises en compte qu’après un redémarrage."
"Notez que ce fonctionnement « immuable » n’est ni spécifique à Silverblue, ni même une nouveauté. D’autres systèmes d’exploitation, particulièrement Android et Chrome OS, se servent de ce type d’architecture."
"L’autre grand versant de Silverblue, ce sont les conteneurs (ndlr ici Flatpak). Il s'agit, dans les grandes lignes, d'une forme de virtualisation ramenée au niveau d’une application. Dans un paquet isolé du reste du système, on embarque tout ce dont elle a besoin. Pour s’exécuter, il suffit de s’assurer que l’infrastructure utilisée est cohérente entre le système hôte et l’application."
"Les modifications générées par le conteneur restent circonscrites à son espace virtualisé et ne peuvent atteindre le système. En contrepartie d’un poids plus élevé (toutes les dépendances sont embarquées notamment), on obtient un fonctionnement général plus fiable."
"Cette édition particulière de Fedora n’a pas grand-chose à voir techniquement avec la distribution d’origine. Ses différences ne sauteront d’ailleurs même pas aux yeux à l’installation, tant la procédure est pratiquement identique. Visuellement, rien ne distingue les deux variantes (ndlr Fedora et Fedora Silverblue)."
"Il y a beaucoup moins d'éléments proposés que dans Fedora classique. Pourquoi ? Parce que le gestionnaire de paquets DNF est absent. L’utilisateur ne peut donc pas procéder à des installations ordinaires."
"L’utilisateur est-il condamné pour autant à devoir s’en contenter ? Non, car du propre aveu de Fedora, il est conseillé de se rendre sur la boutique indépendante Flathub, dont la sélection est beaucoup plus importante."
"Mais c’est bien avec les conteneurs que cette variante de Fedora prend tout son sens. Les Flatpak en sont déjà bien sûr, mais l’inclusion de Toolbox permet d’aller plus loin. Ce dernier est un outil pour créer des conteneurs et y insérer des applications via DNF. Une manière, en quelque sorte, de construire un type de flatpak personnalisé."
J'ai tiré ces quelques éléments d'un article un peu ancien (30 octobre 2019) mais qui apporte des explications complémentaires que je vous encourage à lire.
Ce type d'OS va-t-il se répandre ?
C'est ce que pense Maeglin .
Il n'est d'ailleurs pas le seul à croire en cet avenir.
L'amélioration de la stabilité et de la fiabilité font partie des raisons de penser que Fedora Silverblue a beaucoup d'avenir.
Les systèmes d’exploitation immuables sont d'ailleurs plus courants aujourd'hui que vous ne le pensez. Les deux systèmes d’exploitation « grand public » MacOS et Chrome OS, sont tous deux immuables d’une manière ou d’une autre.
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